Dylan tatoo

Pour tout vous dire, je ne suis pas une adepte du tatouage.

L'idée même de tracer sur la peau un dessin, avec de l'encre indélébile ne m'inspire pas - cela signifie pour moi (et cela n'engage que moi) de l'assurance de ce que l'on dessine sur sa peau, de graver à jamais un souvenir, une joie et parfois une douleur.

Ainsi, le premier dilemme est avant tout le choix de l'illustration car si certains prétendent avoir des oeuvres d'art (c'est parfois le cas) - les prénoms des enfants, le dragon ou autre dauphin et fée ringarde ... merci mon dieu fallait pas vous infliger cela - et j'en passe ...

car en la matière les thèmes ring. ne manquent pas - ah oui, le maman je t'aime est un must et puis les tatouages ratés n'arrivent pas qu'aux autres voir l'article consacré (http://www.huffingtonpost.fr/2015/03/06/mondial-tatouage-prudents-tatouage-rate_n_6798160.html).

Et puis, si le tatouage était, à l’origine des temps, une façon de marquer son appartenance à un clan, puis plus tard, à un groupe social (marin, soldat, motard, gangster), on le croise aujourd’hui sur toutes les peaux de tous les sexes.

Resté longtemps l'apanage des marginaux et des rebelles dans notre société (je n'évoque pas les tatouages tribaux des maoris avec le sens que l'on connaît), vous m'accorderez qu'aujourd'hui - quid des rebelles?

Bref, n'en étant pas une (rebelle) le prétende au travers un tatouage bon, j'ai pas encore basculé.

Mais la certitude de laisser une trace et une probable signification profonde ou non pour chaque tatoués mais pas moé.

En vérité, les dessiner me branche beaucoup plus, adapter sur les courbes du corps humain - enfin de la femme - particulièrement cette guitare, hanches arrondies, rappel de la forme de caisse de la guitare. Epurée comme une bonne acoustique.

Et puis, elle vous donne l'occasion de gratter le dos de votre partenaire en écoutant un bon Bob DYLAN. (En cliquant le bon Girl from the North Country)

x