En février, je ne sais pas vous, mais, certains fêtaient le 70ème anniversaire de la naissance de Bob MARLEY.
L'occasion pour moi de lui faire cette petite dédicace.
Ce grand monsieur avait dit un jour : "Ne vis pas pour que ta présence se remarque, mais pour que ton absence se ressente"
et mon dieu si il savait le visionnaire qu'il était ...
J'ai relevé plusieurs choses à savoir sur Monsieur MARLEY que vous savez peut-être ou pas alors.
Robert Nesta Marley est né il y a soixante-dix ans d’une mère noire jamaïcaine et d’un père blanc d’origine anglaise né en Jamaïque, capitaine dans la Royal Navy qu’il a peu connu.
Mort à l’âge de 36 ans, il est enterré dans son village natal, à Nine Miles, au nord de la Jamaïque, près des plages où Christophe Colomb posa l’ancre lors de son second voyage vers le Nouveau Monde, en 1494.
A 19 ans, Bob Marley et son groupe The Wailers sont déjà des stars en Jamaïque. Le titre Simmer down est numéro un en 1964. Un succès de courte durée. Sans ressources, Bob Marley rejoint sa mère dans le Delaware aux Etats-Unis en 1966. Son but : faire de l’argent pour monter une maison de disques à son retour en Jamaïque. Pendant sept mois, il travaille comme laborantin pour la Dupont Chemical Company et dans les ateliers du constructeur Chrysler.
En 1966, Bob Marley devient rasta. Comme de nombreux jeunes jamaïcains, il voue un culte au Ras Tafari Mekonnen, couronné en 1930, roi d’Ethiopie, sous le nom de Haïlé Sélassié.
Ce dernier est accueilli triomphalement en Jamaïque en juillet 1966, deux mois après que Bob Marley se soit embarqué pour le Delawere. Une absence que les adeptes du rastafarisme peinent à comprendre. Marley se rattrape, notamment en 1976, année de la sortie de son album Rastaman Vibration. Le titre War reprend le discours de Haïlé Sélassié prononcé devant l’ONU en 1963.
Bob Marley a reconnu onze enfants de huit mères différentes. Nombre d’entre eux ont entrepris une carrière musicale, à l’instar de Damian Marley, fils de Cindy Breakspeare, Miss Monde 1976.
A l’approche des élections de 1976, la Jamaïque gouvernée par le socialiste Michael Manley est minée par la guerre civile. Sur fond de Guerre froide, le gouvernement proche du voisin cubain se heurte au parti travailliste jamaïcain d’Edward Seaga soutenu par les Etats-Unis. Les gangs politiques se livrent des batailles rangées dans les ghettos de Kingston. Au milieu de ce chaos, Bob Marley propose un concert gratuit intitulé Smile Jamaica. Deux jours avant, il réchappe à une fusillade déclenchée à son domicile par six hommes armés. Blessé à la poitrine et au bras, il assure quand même le concert devant 80 000 personnes. Quelques jours plus tard, il part en exil à Londres pour un an et demi.
En mai 1977, Bob Marley se blesse à l’orteil lors d’un match de foot disputé à l’hôtel Hilton de Paris contre des journalistes à l’occasion de la tournée de promotion de son album Exodus.
Malgré les soins prodigués, la lésion ne guérit pas. Il porte des cellules cancéreuses, mais refuse l’amputation qui lui sauverait la vie. Il décède à Miami, le 11 mai 1981, un jour après l’élection à la présidence de la République de François Mitterrand.
En 1979, Pascaline Bongo, la fille du président du Gabon, s’envole aux Etats-Unis pour assister à un concert de Bob Marley. Elle rencontre son idole. Son père qui ne lui refuse rien invite le chanteur jamaïcain à donner un concert à Libreville en 1980. La légende dit que ce n’est qu’à son arrivée que Bob Marley apprend que le pays est sous la férule d’un dictateur et qu’il est trop tard pour annuler.
Alors c'est aujourd'hui toujours vrai, comme il le souhaitait :
Africa unite
Afrique unis-toi
Unis-toi pour le bénéfice de ton peuple
Unis-toi c'est plus tard que tu ne penses
Unis-toi pour le bénéfice de tes enfants
Unis-toi c'est plus tard que tu ne penses
L'afrique attends ses créateurs
Afrique, tu es la pierre angulaire de mes ancêtres
Unis-toi pour les africains étrangers
Unis-toi pour les africains du pays
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Pour un moment de kiff BOB